Cette année les vacances ont pris la direction de la Normandie.

Paris Cherbourg-Octeville, puis nous avons longé la côte en remontant jusqu'à Etretat . Un soleil radieux  durant tout le séjour.

Le menu comprenait des visites de villes fleuries ainsi que des jardins.

A 18 kms de Cherbourg, direction du jardin botanique de Vauville, le site ici . Un jardin situé en bord de mer.

Un jardin remarquable dans un très joli coin. Il y a tout sur place : boutique et salon de thé .

A l'accueil, des étudiants en job d'été (Là je donne un pourboire, ces étudiants obligés de travailler pendant leurs vacances me font mal au

cœur....)

En route pour une belle balade, dépaysante et loin de tout :

(Un clic sur la mosaïque, puis sur chaque photo: plein écran )

 Jardin de Vauville : " C'est dans la petite plaine alluviale de la baie de Vauville que d'un vaste champ herbu et plat de huit hectares en légère déclivité vers la mer qu'est né le jardin. C'est Eric Pellerin qui, à partir de 1948, décida parallèlement aux travaux de reconstruction d'une maison à l'architecture durement éprouvée par des années de guerres, d'occupation et de pillage, de procéder aux premières plantations. Ayant percé vers l'Est le mur d'enceinte ceinturant le château, il commença à planter avec une certaine audace et dans l'abri naturel des anciennes douves, ce que furent les premières plantations (Un cyprès de Lambert) et les premiers pas du jardin. "

 Jardin de Vauville : " Sur cette pièce de terre battue par les vents d'Ouest insistants, il profita de la position abritée de cette partie du terrain, de la masse des bâtiments tout proches et de la présence du mur d'enceinte constituant les premiers brises vents.L'étude des relevés des températures confirma que la dérive Nord Atlantique du Gulf Stream accordait à la baie de Vauville un climat particulier, au différentiel de température réduit. Si l'été ne dépasse que rarement les 28°, l'hiver semble ignorer superbement les températures inférieures à - 5°."

 Jardin de Vauville : " Dans son développement le jardin a connu plusieurs grandes étapes. Des années 1950 à 1967 il occupe une surface d'environ 2.000 mètres carrés, circonscrite à une vingtaine de mètres du périmètre constitué par les vestiges du mur d'enceinte entourant le château. En 1968 la surface passe à 20.000 mètres carrés, s'agrandissant vers le Sud. En 1970 les deux potagers qui jouxtent le château sont transformés en « jardin à fleurs » réservés aux fleurs à couper, une serre est construite le long de sa façade Ouest."

Jardin de Vauville : " En 1980, Guillaume Pellerin et son épouse Cléophée de Turckheim récupèrent 20.000 mètres carrés vers le Sud dans le champ connu sous le nom de « haute couture », ils viennent s'ajouter aux surfaces existantes pour former les quatre hectares du jardin. En 1992 la surface bitumée du tennis est transformée en pépinière pour élever en conteneurs les sujets des futures plantations. En 2004, devant l'affluence des visiteurs et l'impossibilité de gérer le stationnement, l'entrée du jardin est transférée au Sud. En 2006 ce sont 35.000 m2 qui s'ajoutent aux réserves foncières nécessaires aux projets de création d'un grand parking, de l'agrandissement des plantations, d'un bâtiment d’accueil ainsi que d'un futur Musée National des Outils de Jardin."

La visite de ce jardin est longue tant il y a à voir ! Il est si grand que nous avons l'impression d'être les seuls visiteurs ce qui est loin d'être le

cas...

Bonne journée.

Un petit tour rapide au jardin où il reste encore quelques feuilles qui ont du mal à se détacher de leur branche... En y regardant de plus près,

l’arrêt de la sève au niveau du pédoncule, ne produit pas les mêmes effets sur la feuille. Certaines commencent à mourir à l'autre extrémité,

d'autres sur tout le tour et enfin quelques unes, à partir du pédoncule. J'ai appris (en espérant que les sources soient correctes ) que l'arbre

fabrique en quelque sorte, une pellicule entre la branche et le pédoncule. La feuille est ainsi privée de la sève...Et nous offre tout un panel de

couleurs !

Le feuillage de la lysimaque chletroïde : la feuille se sclérose  à son extrémité, les vaisseaux se colore d'un beau rouge franc puis d'un jaune 

qui se  propage à l'ensemble. Puis de jaune elle passe à un marron très doux.

J'en ai 5 plants qui attendent d'être mis en pot afin que le substrat reste humide car en pleine terre, ici , cette lysimaque végète .

Voici quelques feuilles dont je trouve belle leur façon de dire au revoir :

Les feuilles du lierre , elles aussi adoptent des couleurs automnales, mais pourquoi puisqu'elles sont persistantes ? Redeviennent t-elle vertes

au printemps ? A vérifier !

Belle journée.

Une composition ... rose (Début novembre ) :

Le challenge : tout faire tenir dans un contenant en verre, puis le camoufler...

Mettre la main à l'intérieur du panier et essayer de disposer les fleurs...

Puis essayer de prendre de jolies photos  ;)

Puis attendre les critiques !

Bonne journée

Clin d’œil ...

Ce sont des marguerites d'automne : elle vont essayer de se faire une (jolie) petite place !

Elles pousseront dans le massif de l'entrée... Là, où sont tentées des plantations ...qui meurent ?

Souvenez-vous, un massif, planté en masse ce printemps ( ici et ici  ). Rien ne pousse, sur les cinq rosiers, trois n'ont pas résisté, sur les

vivaces, clématites...rien.

Pourquoi ? Est-ce dû aux deux rosiers grimpants qui bornent ce massif ?... Désespèrant le massif...

Bon nouvel essai, première semaine de novembre . Deux pots, des chrysanthèmes achetés en boutons .

Deux belles boules, ils ont été pincés !

Je croise les doigts : vont ils résister ?...Sinon, l'option sera très certainement : changer la terre.

De jolies couleurs en tout cas !

Belle journée.